"Le Miroir, symbole des symboles"

paru aux Editions Dervy, 1995.
Deuxième édition 2011 :
Editions du Cosmogone, Lyon.

Seule quelques extraits
et une iconographie plus complète sont présentés sur ce site.


 
 
 
 



« Le Miroir, symbole des symboles »
 
2ème édition aux Editions du Cosmogone,

Lyon, 2011
 

 
 
 
            Cette deuxième édition survient après celle parue aux éditions Dervy en 1995, ce qui a demandé quelques dépoussiérages et quelques compléments sur des points assez importants. La mise en page, résolument moderne, tranche avec l’ancienne.
Le titre du livre surprend souvent ; simplement le miroir est un objet, certes, mais très symbolique, comme toutes choses vues par l’intelligence humaine et, reflétant toutes choses indifféremment, devient symbole… de tous les symboles. Dans ce livre, la Langue des Oiseaux[1] est abondamment employée ; des décryptages possibles sont proposés au début de l’ouvrage pour que le lecteur puisse se familiariser avec elle ; puis dans la deuxième partie du livre, le choix en est laissé au lecteur… Dans sa structure, le livre n’a été que très peu modifié.
Il débute par un chapitre où le métaphysique prend justement une grande part : « Le Miroir du Principe ». De Celui-ci naît la manifestation et, paradoxalement, la Lumière d’avant « la séparation de la lumière et des ténèbres[2] ». Elle est noire comme l’attestent nombre de mystiques - ceux qui entrent dans le Mystère - : aussi bien Grégoire de Nysse[3], Maxime le Confesseur, Jean de la Croix[4], Jakob Bömhe[5], Ibn’Arabi[6], Nasafi[7], Al Djîlî[8]… que Tierno Bokar[9], le saint François d’Assise de Bandiagara (Mali). La science elle-même découvre dans l’espace de mystérieux trous noirs et un cosmonaute allemand de retour sur terre a déclaré s’être trouvé « associé à cette noire brillance du monde[10] » ! D’ailleurs, pourquoi la nuit est-elle noire ? La réponse reste hypothétique. Des projets scientifiques actuels visent à l’étude de la matière noire de l’univers.
Plus simplement, la chambre noire, ancêtre de l’appareil photographique, rend compte d’un retournement qui vaut d’être interprété.
La manifestation « immane[11] » du Principe universel. Et la Nature Naturée est le miroir du Principe, de la Nature Naturante. La manifestation est dualiste et le mental humain, prisme déformant, vient y surajouter une dualité bien-mal très dommageable[12] ! Nous avons alors le mythe de Lucifer et, corrélativement, la notion de « diable ». Alors que, dans son Principe, la Création est immaculée et la manifestation inévitablement « maculation », tout comme la page blanche sur laquelle l’encre noire fait tache.
 
 
Beat Raymundi Lulli Doctoris Illuminati et Martyris.
Operum, gravure, tomus III, M DCC XXII.
 
Toute la création se trouve être le reflet inversé du Principe qui seul possède l’« Êtreté ». Dans l’islam, le croyant qui proclame la Sahahâda devient le miroir du Nom divin qu’il reflète et qui le reflète[13]. La création est Illusion, Maya, parce que l’humain prend ses concepts pour la Réalité, alors qu’ils sont vides de nature propre[14]. En science profane, le principe d’incertitude d’Heisenberg remet en cause bien des choses dans le domaine scientifique et la physique quantique se rapproche étonnamment de l’essentiel de la Tradition primordiale. Partout les paradoxes font vaciller la raison qui ne pourra jamais énoncer que des hypothèses souvent prises à tort pour des certitudes ! Le miroir de la création comme celui de la raison, se voile, et qui ne connaît le commencement ne peut dévoiler la fin[15], l’aboutissement ultime de ce qui est créé.
            Matériellement, le miroir n’a de sens que pour les yeux qui le regardent. Qu’est notre œil, déjà au niveau physique ? Un chef-d’œuvre de complexité ! Et les mots choisis pour le décrire ne sont pas sans signification. Il explore le monde visible et s’aide pour cela d’une quantité d’instruments d’optique pour pénétrer l’indéfiniment grand comme l’indéfiniment petit. Mais c’est toujours le cerveau qui interprète la vision ! C’est pourquoi il a été dit que chacun crée sa représentation du monde et « qu’on ne voit bien qu’avec le cœur[16] ».
Tout se révèle comme illusion d’optique. L’habitude nous fait oublier l’inversion dans le miroir découlant de la vision que Lewis Carroll fait découvrir à la petite Alice[17]. Comment apprécier le miroir sans connaître les lois de la réflexion ? Le miroir est plan, l’image virtuelle est inversée ; et toujours le miroir reste vide ne gardant apparemment aucune trace visible de ce qu’il reflète ! Cela demande à être sérieusement approfondi… D’autant qu’il conviendrait de distinguer « réflexion » au sens de « réfléchir » et « réflection » au sens de « refléter » ? Pourtant, dans notre langue actuellement, un seul mot est utilisé pour ces deux acceptions : « réflexion » !
            Les techniques de réalité virtuelle, VR, rendent de grands services en soin et en chirurgie actuellement, mais sèment encore plus la confusion entre ce qui est réel pour le malade, l’infirmité, et ce qui est virtuel : ce que devrait être l’organe sain !
 
 

 


Le miroir de Saint-Eloi (détail).
Christus, 1449, New-York.
 
            Les lois de la réfraction expliquent la décomposition de la lumière blanche par le prisme pour donner les six couleurs de l’arc-en-ciel[18]. Et les miroirs déformants multiplient le jeu des illusions d’optique qui sont déjà nombreuses naturellement. L’anamorphose[19] est intéressante aussi et elle est mise en parallèle avec les déformations mentales qui créent la contre-nature ; ce qui éclaire les lois qui président au retour à cette nature.
            Quelle est la place de la raison dans la compréhension de soi, de son monde et du monde ? Elle ne peut suffire, surtout si elle étouffe l’intuition comme le fait le scientisme. Il existe un « voir » qui n’a pas de rapport avec les yeux. La perte des certitudes apprises est donc nécessaire pour que l’Œil du Cœur puisse s’ouvrir.
 


Vénus et Cupidon
 
            Ce livre traite aussi du miroir du divin et de celui de l’ego. Le miroir est très souvent l’attribut solaire de la divinité, principalement de la Prudence mais aussi de la sirène. Reflétant la gloire divine, les rois de la terre se l’approprient pour une gloire orgueilleuse et ostentatoire. Ainsi Louis XIV put-il faire construire la galerie des glaces du château de Versailles. Quelques notions sur les inventions pratiques dans ce domaine, étamage, glace coulée, miroirs biseautés sont intéressantes ; ces progrès vont de pair avec la multiplication des surfaces réfléchissantes dans la société et de l’autocontemplation qui en découle. Le miroir sert-il à se mieux connaître ou à améliorer son apparence dans l’extérieur pour cacher ce qui ne plaît pas ? C’est pourquoi le sixième chapitre traite du miroir comme de l’attribut de Vénus, et que la religion taxera de miroir du « diable », sans voir que la création tout entière est le miroir du Grand Séducteur ! Beaucoup de croyances populaires traduisent la peur des voleurs d’âme qui se servent du miroir pour cela !
 
 


La Prudence.
d’après Hans Baldung Grien, musée de Munich..
 
            Depuis que le miroir est inventé, l’homme observe le comportement étrange des animaux devant le miroir, mais aussi des enfants[20] avec ce qui fut appelé peut-être indûment le « stade du miroir »[21]. La question est posée par Narcisse : « Quel est ce double qui me ressemble ? » Le miroir réfléchit : l’homme également ! Le miroir a joué un grand rôle dans la peinture[22]. De nombreux peintres ont fait leurs autoportraits dans le miroir, et parfois jusqu’à l’obsession comme Rembrandt[23]. Il renvoie l’image du vieillissement… et de la mort. Depuis toujours, la création est vue comme un miroir aux alouettes qui attire les âmes et l’homme incarné voit tout au long de sa vie terrestre sa forme physique changer, et le miroir lui renvoie l’image des transformations et de son vieillissement. Le miroir du temps a inspiré maints écrivains, romanciers (Georges Duhamel, Oscar Wilde…), cinéastes (Tarkovski, Satyajit Ray, Cocteau…), peintres (Hans Baldung Grien, Cornelis van Haarlem, Rembrandt…), poètes (François Mainard, Henri de Régnier…).
 


Femme se regardant le dos dans un miroir.
Burin anonyme italien, XVIème siècle.
B.N., Cabinet des Estampes, Bp 11.t.6.
 
Le regard de la mort se voit dans les peintures dites « vanités ». Persée arrive à trancher la tête de Méduse en ne la regardant que dans le miroir donné par Athéna[24]. Comment vaincre la mort ?



Persée égorgeant Méduse.
Dessin inspiré du Métope du Temple de Sélimonte,
musée de Palerme.
 
Maintes légendes parlent de la traversée du miroir, de la terreur du reflet perdu, des miroirs magiques, de tous les fantasmes, croyances et superstitions que le miroir a fait naître. Tous thèmes développés dans les divers chapitres qui aboutissent à celui des duplications, des morcellements, des confusions et des réflexions que le miroir a pu provoquer. Il y a des labyrinthes de glace dans les fêtes foraines et Léonard de Vinci[25] a imaginé un labyrinthe au centre duquel se trouve une chambre octogonale tapissée de miroir au résultat stupéfiant ! Les miroirs brisés sont causes de malheurs chez de nombreux peuples. L’eau est un miroir souvent dangereux et source de confusions. Comme les miroirs sans tain…
            Alors, le miroir réfléchit et l’homme fit de grandes « réflexions » sur cette « réflection ». La Lune est le miroir du Soleil et la Vierge celle du Christ. Voie lunaire ? Voie Solaire ? Le speculum servait à refléter les étoiles et cela donnait maintes spéculations qui n’avaient rien à voir avec la Bourse ! La terre est-elle le miroir de son ciel ?
            Le polissage du miroir physique est nécessaire pour la beauté de l’image, tout comme le miroir du cœur qui se doit d’être désincrusté[26] de tout ! Que de techniques dans l’un et l’autre cas ! La connaissance du miroir amène la création des miroirs ardents qui enflamment aussi bien la flotte ennemie de Syracuse que le cœur du mystique ou que ceux des amants parfaits[27]



Origine d'Amour
C. Ripa, XVème siècle.
 
            En ultime, toute connaissance ne peut être que solaire. Comme le dit bien simplement une brève de comptoir : « Dans un monde parfait, dans la glace, on se verrait à l’endroit[28] ! » Ce qui est le cas dans l’une des Tapisseries de la Dame à la Licorne[29], celle de la Vue.
 


Alice passant à travers le miroir.
 
Aussi ce livre s’aventure vers l’au-delà du miroir, là où cette image devient aléatoire[30]. Chaque « perle » reflète toutes les autres dans l’Unité parfaite retrouvée, vécue par l’Homme Parfait de la Tradition. La pensée du reflet se termine et Cela, c’est « Être »[31]
 
 
                                                                       Robert Régor Mougeot
 
 


[1] - MONIN Emmanuel-Yves, Hiéroglyphes Français et Langue des Oiseaux alchimique, Point d'Eau, 1982 (5e éd. 1994). Et http://langue.des.oiseaux.free.fr/
[2] - MONIN Emmanuel-Yves, Le Livre des Evidences, inédit.
[3] - La création de l'homme, Paris : Desclée de Brouwer, 1982.
[4] - « La Nuit Obscure », in Œuvres complètes, Paris : Desclée de Brouwer, 1959.
[5] - Mysterium Magnum, Paris : Aubier-Montaigne, 1978.
[6] - Le Dévoilement des Effets du Voyage, Combas, 30250 Sommières : Ed. de l'Eclat, 1994, p. 24. L’Alchimie du Bonheur Parfait, Berg International.
[7] - Le Livre de l'Homme Parfait, Paris : Fayard, 1984.
[8] - BURCKHARDT Titus dans la présentation de : 'ABD AL-KARIM AL-JÎLÎ, De l'Homme Universel, Paris : Dervy-Livres, 1986.
[9] - HAMPATE BA Amadou, Vie et Enseignement de Tierno Bokar. Le Sage de Bandiagara, Paris : Seuil, 1980.
[10] - Furrer Reinhardin l'Abbé Pierre, Testament,  Paris : Bayard, 1992.
[11] - Ruysbroeck l'Admirable emploie ce mot dans L'Ornement des noces spirituelles.
[12] - PLATON Karuna, L'Instruction du Verseur d'Eau, Editions de la Promesse (1973), 2000.
[13] - CANTEINS Jean, Miroir de la Shahâda , Paris : Maisonneuve et Larose, 1990.
[14] - CAPRA, Frithjof, Le Tao de la Physique, Tchou, 1979.
[15] - Voir Evangile de Thomas.
[16] - SAINT-EXUPERY, Le Petit Prince, Paris : Gallimard, 1993.
[17] - D'après GATTEGNO Jean dans Que serions-nous sans nos miroirs, Documentaire français de DARS Jean-François et PAPILLAULT Anne (1993), ARTE, diffusé le 21/2/94.
[18] - GUÉNON René, Symboles de la science sacrée, Gallimard, 1962, « Les sept rayons et l’arc-en-ciel ».
[19] - BALTRUSAITIS J., Anamorphoses ou thaumathurgus opticus, Paris : Flammarion, 1984. Voir des exemples d'anamorphose dans Anamorphose : chasse à travers les collections du musée, Paris : Musée des Arts Décoratifs de Paris, 1976.
[20] - ZAZZO René, « Des enfants, des singes et des chiens devant le miroir », in Revue de psychologie appliquée, 29 (2), 1979.
[21] - LACAN, Ecrits, Seuil, 1966, « Le Stade du miroir comme formateur de la fonction du Je telle qu'elle nous est révélée par l'expérience psychanalytique. »
[22] - MONNIN Françoise, « Fonction du miroir dans la peinture », La cote des antiquités, mai 1988, n°8.
[23] - Heitz Bernard, « Autoportraits de RembrandT : Le miroir des paradoxes », Arte, 19h25, 9/1/94, Télérama, 5/1/94, n° 2295.
[24] - DIEL Paul, Le Symbolisme dans la mythologie grecque, Paris : Payot, 1966.
[25] - Léonard de VINCI, Traité de la peinture, Paris : Berger-Levr, 1987.
[26] - ECKHART, Sermons, Paris : Seuil, 1974.
[27] - CORBIN Henry, Majnûn, le “miroir de Dieu”, prologue à RUZBEHAN, Le Jasmin des Fidèles d'Amour, 11220 Lagrasse : Verdier, 1991.
[28] - GOURIO, Jean-marie, 10 000 brèves de comptoir, Michel Laffon, 1993.
[29] - MONIN Emmanuel-Yves, - Le Message des Tapisseries de la Dame à la Licorne, Point d'Eau, 1979 (3ème éd. 1990).
[30] - MONIN Emmanuel-Yves, Le Clan des Femmes Sauvages, Paris : Y. Monin 1994, p. 81.
[31]- PLATON Karuna, Les Sons de Dieu, Paris : Point d'Eau, 1986.

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Le symbolisme du Miroir
 
 
 
342 pages – 81 illustrations - 4 photographies
Editions du Cosmogone - Lyon, septembre 2011.

 

Le miroir s'est prêté
à toutes les spéculations :
L'homme a projeté sur lui
tous ses fantasmes d'horreur,
tous ses rêves de sainteté.

Le mental humain
s'est exercé à la réflexion
sur la réflexion...

L'au-delà du miroir
a fasciné les imaginations.


Est-ce l'enfer, le royaume de la mort
ou le royaume de féerie, un autre monde étrange
où les lois de la pesanteur n'ont plus cours.

le royaume de Dieu ?
Est-ce cette surface froide
qui sépare Manifesté et Non-Manifesté ?
Toute la création, miroir de Dieu,
est-elle un fascinant jeu de miroirs aux alouettes
qui séduit les âmes pour les enfermer
dans un cycle incessant de réincarnations ?
L'homme serait le miroir de Dieu,
mais que recouvre ce mot Dieu ?
Un concept, une réalité, la vie ?

Le miroir n'est-il en fin de "conte"
qu'un objet manifesté, comme un autre
ou nous ouvre-t-il plus que tout autre
sur l'illusion des apparences ?

 
 


TABLE DES MATIERES

LIMINAIRE

Chapitre I - LE MIROIR DU PRINCIPE
- "La Lumière d'avant la séparation
de la lumière et des ténèbres"
- "Le Tout Brillant Lui-même"
- La Conception Immaculée.

Chapitre II - LE REFLET DU PRINCIPE
- Le Miroir de l'Invocation suprême du Croyant.
- Le Principe dit d'Incertitude.
- Le miroir voilé.

Chapitre III - UNE ILLUSION D'OPTIQUE
- La lampe du corps, c'est l'œil !
- Une étrange inversion.
- Réflexionx sur les lois de la "réflexion-reflection".
- Les monstrueux reflets du beau.

Chapitre IV : L'AVEUGLE NE
- Le miroir de la raison.
- La perte des certitudes et la vision véritable.
- Du Dragon qui voit tout à l'Œil du Cœur.

Chapitre V - LE MIROIR DU DIVIN ET CELUI DE L'EGO
- L'attribut solaire de la divinité.
- Du reflet de la gloire divine à celui de l'orgueil des rois.
- Le miroir de l'auto contemplation.

Chapitre VI - LE REFLET DU GRAND SÉDUCTEUR
- L'attribut de Vénus.
- Le miroir du diable.
- La peur des voleurs d'âme.

Chapitre VII - LA TROUBLANTE IMAGE REFLÉTÉE
PAR LE MIROIR
- Quel est ce double qui me ressemble ?
- Narcisse hypnotisé par son reflet.
- Le spectateur miroir ou le miroir conscient.

Chapitre VIII - LE MIROIR DE L'ILLUSION, DU TEMPS
ET DE LA MORT
- Le miroir aux alouettes.
- L'image du vieillissement.
- Le regard de la mort.

Chapitre IX - LE MIROIR DE TOUS LES FANTASMES
- De l'autre côté du miroir.
- La terreur du reflet perdu.
- Le miroir magique.

Chapitre X - DUPLICATION, MORCELLEMENT,
CONFUSION ET RÉFLEXTION
- Du labyrinthe des glaces au miroir brisé.
- Le miroir des confusions.
- La connaissance par "réflection-réflexion"
.

Chapitre XI - La CONNAISSANCE DU MIROIR
- Le polissage du miroir.
- Le miroir ardent.
- La Connaissance Solaire.

Chapitre XII - DU MIROIR SANS TAIN À L'ÊTRE
- La Perle qui reflète toutes les autres.
- Le Loin/Près.
- Être-Miroir, ...Être.

ANNEXE : LES PROTHÈSES DE L'ŒIL
- Le miroir qui plonge dans l'abîme du temps.
- L'holographie



Extraits de
"Le Miroir, symbole des symboles",
2e édition, les éditons du Cosmogone, Lyon, septembre 2011.


Liminaire
 
 
  
Le miroir reflète indifféremment toutes choses et les images symboliques se reflètent donc en lui qui, ainsi, les contient sans garder pourtant, à nos yeux, la moindre trace d'aucune. Le poète Georges Michaud voyait en lui le symbole même du symbolisme[1]...
...    

Miroir aux alouettes.

 
 
"En un premier temps, la Connaissance des miroirs.
 
En un deuxième temps, la recherche et l'utilisation des miroirs.
 
En un troisième temps, la fabrication des miroirs.
 
En un quatrième temps, la rencontre du miroir.
 
En un cinquième temps, l'utilisation du miroir.
 
En un sixième temps, la compréhension du tain du miroir.
 
En un septième temps, l'incarnation du miroir.
 
En un huitième temps, l'incarnation de l'incarnation du miroir.
 
En un neuvième temps, l'état d'Etre-miroir.
 
 
En un dixième temps, ...
(Cette image du miroir devient alors aléatoire)."[8]
 
 


Photo Navarro.
Bois doré, XVIIe-XVIIIe siècles.

&&&

1ère édition, 1995



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