Ceux qui visitent à Memphis (USA) la maison d'Elvis Presley, Graceland, sont toujours impressionnés, entre autres, par l'escalier qui permet de descendre dans les salons. Les murs et le plafond sont tapissés de miroirs qui donnent une perspective vertigineuse par la multiplication des images qu'ils produisent. Les repères habituels disparaissent et fond place à une féerie, une magie cependant inquiétante.
LES FANS D'ELVIS EN PELERINAGE A MEMPHIS LE 16 AOÛT
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Il est vrai que de la simple spirale primitive imageant la vie sur terre nous sommes ensuite passés aux labyrinthes creusés dans la tourbe et à ceux des dallages de nos cathédrales anciennes qui présentent un chemin unique fait de va-et-vient souples encore permettant sans coup férir de parvenir au centre. Puis, la décadence (D'e-cadence) de la société s'inscrivant dans la matière, les labyrinthes sont devenus des parcours à angles droits où l'on se heurte sans cesse aux parois, et qui multiplient les impasses, les voies dérivées en cul-de-sac. Le mental humain se sert maintenant de l'ordinateur pour construire de tels labyrinthes de plus en plus complexes et sophistiqués.
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Le héros de Francisco Colonna, Poliphile, au cours de son parcours initiatique, passe entre deux murs de marbre « tant poly que l’on s’y pouvait veoir comme en un miroer cristallin.[4] » L’épouvante et l’admiration se partagent en lui lorsqu’il voit son double, puis découvre le double de son double qu’il ne reconnaît pas pleinement. C’est comme un autre visage !
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Il est possible de visiter, en forêt de Fontainebleau, une gigantesque sculpture faite de toutes sortes de machineries, le Cyclop de Tinguely dont le visage est un agencement de morceaux de miroirs. Lorsque le soleil chasse la buée qui les recouvre souvent, le promeneur peut voir les reflets brisés, éclatés de lui-même et du paysage. L'artiste traduit dans cette œuvre de sa vie, avec un humour parfois féroce, la dérision d'un monde morcelé.
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Traditionnellement, l’homme est déterminé par des cycles de sept ans. L’âge de raison, le certificat d’études, la majorité se ponctuaient justement à 7, 14 et 21 ans, structurant justement la croissance d’un enfant. Ce cycle de sept ans correspond à une programmation inscrite dans la molécule d’ADN. Celle-ci contient les gènes de la structure qui code l’architecture de la cellule.
Double hélice d'ADN et mécanisme de duplication d'après Watson.
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